Re: However the US is planning on extricating itself by the middle or end of this year 2004.........a strategy the French never employed in Algeria until all was lost, 9 years after it started.
I disagree: the heart was saved. French democracy was preserved.... If President De Gaulle had caved in to the Pieds-Noirs' terroristic blackmail then France would have followed the same ugly, racist path the US is currently treading: a French Homeland Security outfit would have been set up (*).... Commercial and travel ties with Arab and North African countries would have been severed... French media would have been summoned into bashing Islam and casting all Arab immigrants as potential terrorists... OAS terrorism would have been denied... Every terrorist attack would have been branded "Islamic" and on and on... In short, to sustain a racist, Pied-Noir regime in Algeria, to keep over nine million Muslims under the yoke of Pied-Noir colons, France itself would have had to turn Fascist. That's the ominous ideological coupling/feedback between a colony (Israel) and its metropolitan patron (the US) you are missing.
Gus
(*) Actually, De Gaulle and his eminence grise, Jacques Foccart, did set up the Service d'Action Civique (SAC) a semi-official security apparatus made up of staunch Gaullist militants... However, the SAC targeted mainly (far-)rightist and Communist opponents to De Gaulle, not Arabs.
amazon.fr
Présentation de l'éditeur
Souvent présenté comme la police parallèle du régime ou la garde prétorienne du mouvement gaulliste, un ramassis de truands, une garde prétorienne et une officine de barbouzes, le Service d'action civique (SAC) n'a jamais cessé depuis sa création en 1959 de traîner derrière lui un parfum de scandale. Organisation à la fois légale et occulte, le service d'ordre de Pierre Debizet, Charles Pasqua et Jacques Foccart accompagna bien des déchirements qui secouèrent la France des années 1960 et 1970, jusqu'à la sanglante tuerie d'Auriol en juillet 1981. On crut apercevoir son ombre derrière les commandos anti-OAS à Alger et anti-gauchistes en mai 1968; on le soupçonna d'être impliqué dans l'enlèvement de Ben Barka, l'affaire Markovic ou l'étrange suicide de Robert Boulin. Son implication dans des opérations d'infiltration, de provocation et d'espionnage clandestin était, elle, attestée. Comme la propension de ses militants à terroriser les partis de gauche.
Vingt ans après sa dissolution, il est temps de faire la lumière sur sa légende noire. Cela suppose de se pencher sur la relation intime mais souvent occultée qu'ont longtemps entretenue certains milieux gaullistes avec la violence, le secret, le réseau et l'action parallèle. A partir de l'exploitation d'archives, François Audigier redéfinit la vraie nature du service d'ordre: une structure politique à part entière. Le SAC constitua en effet la principale force militante du gaullisme jusqu'à la création du RPR en 1977. Véritable machine à gagner les élections, îlot de résistance en cas de coup dur, cette organisation de la fidélité entretenait avec le Général un rapport exclusif. Avec en contrepartie, un recours fréquent à la violence et un souci d'efficacité qui tirent leurs origines des premiers temps du gaullisme, celui de la Résistance et du RPF anticommuniste de la Guerre froide. ____________________________________ |