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Politics : World Affairs Discussion

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To: lorne who wrote (3666)2/2/2004 5:30:30 AM
From: GUSTAVE JAEGER  Read Replies (1) of 3959
 
At appearance, youths chase interior minister
AP
Monday, February 2, 2004

Paris
A public appearance by Nicolas Sarkozy, France's law-and-order interior minister, turned ugly over the weekend, as dozens of angry youths besieged his entourage after a visit to the Paris subway. Nearly 50 youths chased Sarkozy, surrounded by his security guards, as they emerged from a visit on Saturday to Les Halles station in central Paris to tout new transportation security measures. Sarkozy was whisked into a nearby police station and then to his car as the youths shouted insults.

iht.com

LOL... Can you imagine that kind of scrape back in, say, 1933 Germany? I mean, angry Jewish youths chasing away Hermann Goering (who was then Prussia's Interior Minister)? A whole'nother ballgame, huh?

En français:

A Paris, Sarkozy reste sur le carreau des Halles
Chahuté, le ministre de l'Intérieur a dû écourter sa visite de soutien à Copé.


Visiblement, les journalistes présents et les proches du ministre de l'Intérieur n'ont pas perçu de la même manière le «chahut» survenu samedi au forum des Halles. Accompagné du ministre des Sports, Jean-François Lamour, et de la secrétaire d'Etat chargée de l'Exclusion, Dominique Versini, Nicolas Sarkozy était venu donner un petit coup de fouet à la campagne d'un autre ministre, Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement et tête de liste UMP aux régionales en Ile-de-France.

Agité. Comme chaque samedi après-midi, l'affluence est forte à la sortie Pierre-Lescot du centre commercial souterrain. Plusieurs milliers de personnes s'y croisent et s'y bousculent. En majorité des jeunes, pour beaucoup venus de banlieue. Une occasion idéale, a priori, pour une petite tournée électorale sur le thème de l'insécurité dans les transports en commun. Une visite de la gare souterraine RATP (RER et métro) de Châtelet-les-Halles était, semble-t-il, prévue.

Sur le début des faits, les versions convergent. Les ministres engagent la conversation avec les passants. C'est un peu agité, mais ça se passe bien. Durant quinze minutes, «vingt-cinq à trente», selon un proche de Nicolas Sarkozy, lequel vole un peu la vedette au candidat. Et répond à la volée : insécurité, répression, présence policière... les sujets se chevauchent. Un homme récemment sorti de prison tente d'expliquer combien la réinsertion est difficile.

L'attroupement ­ signalé par une forêt de caméras, d'appareils photo et de perches de preneurs de son ­ attire de plus en plus de monde. On s'agglutine. Bientôt, la pression est forte. Trop forte. Des sifflets, des insultes, des slogans hostiles, des crachats... Le groupe de ministres, escortés par leurs gardes du corps, se replie comme il peut vers le minuscule poste de police situé juste en face de la sortie Lescot. «De toute façon, il était prévu de le visiter», assure-t-on Place Beauvau.

Mais lorsque l'aréopage ministériel ressort, la foule s'est massée devant l'édifice, pourtant protégé par plusieurs barrières de sécurité. La tension monte encore d'un cran. Plus question de descendre dans le métro. Les gardes du corps sont au bord de la crise de nerfs. D'un pas qui n'a rien de sénatorial, chacun regagne sa voiture par un itinéraire détourné, en tentant de garder une allure décontractée, sourire crispé en devanture.

Interpellation. Le service d'ordre ne parvient qu'avec peine à contenir la bande de poursuivants. Une jeune femme raille le ministre de l'Intérieur qui s'engouffre dans sa voiture : «Pourquoi vous partez ? On a encore des questions à vous poser...» Une personne a été interpellée après le départ des voitures ministérielles et placée en garde à vue pour «outrage» envers les policiers.

Un proche de Jean-François Copé croit avoir remarqué «une trentaine de militants d'extrême gauche» qui auraient excité «quelques jeunes de banlieue». En revanche, du côté du cabinet de Sarkozy, on n'a vu derrière le chahut qu'une «petite dizaine de voyous» qui auraient profité de l'occasion pour s'amuser un peu.

Le ministre de l'Intérieur, explique-t-on, en a vu d'autres. Le chahut le plus mémorable qu'ait connu l'actuel locataire de la Place Beauvau est probablement celui que lui avaient réservé en juin, à l'aéroport de Bastia, des élus, nationalistes et communistes, et des fonctionnaires en grève. Nicolas Sarkozy était alors accompagné de Jean-Pierre Raffarin. Le Premier ministre, blême, semblait paralysé par cette foule hostile. Le ministre de l'Intérieur avait sauvé la face en improvisant un discours, sourire aux lèvres, sur une chaise dans l'aéroport. L'incident s'était conclu par la «continentalisation» (retour sur le continent) express du préfet de Haute-Corse, Eric Delzant.

Les nombreuses visites sarkoziennes dans les quartiers sensibles ont été également mouvementées. «Au Val-Fourré ou à la cité d'Hautepierre à Strasbourg, ça a été bien plus chaud», assure un proche du ministre. Dans les deux cas, pourtant, les visites n'avaient pas été écourtées.

liberation.fr
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