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JURNALUL NATIONAL Vu de Roumanie : comment le FN tente de changer son image TRADUIT PAR OANA RUSU
Publié dans la presse : 22 mars 2004 Mise en ligne : jeudi 1er avril 2004
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Le leader de l’extrême droite française, Jean Marie Le Pen, a décidé de retoucher son image d’antisémite, tout comme vient de le faire Corneliu Vadim Tudor, en Roumanie.
Par Marina Constantinoiu
Le leader de l’extrême droite française, Jean Marie Le Pen, qui a nié à nombreuses reprises l’Holocauste, essaye de changer son image d’antisémite en s’inspirant d’un « modèle » roumain. Le Front National, parti politique de M. Le Pen, en pleine campagne électorale pour les élections régionales, a eu recours à la stratégie promue par Corneliu Vadim Tudor, le leader du Parti « La Grande Roumanie » (PRM), dans l’espoir de gagner les voix des Juifs français.
L’artisan de ce changement est Mme Sonia Arrouas, une femme française, juive de 42 ans, placée en quatrième position sur la liste FN en région PACA. Ces dernières semaines elle a envoyé une lettre aux membres de la communauté juive de la région où elle expliquait que M. Le Pen était le seul à même de résoudre les problèmes de la France et de combattre l’antisémitisme croissant.
A Bucarest, il y a quelques mois, un israélien d’origine roumaine, M. Nati Meir, ami de Cornelui Vadim Tudor, a été nommé conseiller en matière de politique étrangère de ce dernier. C’est lui qui a joué l’intermédiaire, afin de permettre la signature du contrat entre M. Tudor et le stratège israélien Eyal Arad. Le leader du PRM a fait des excuses à la communauté juive pour ses erreurs du passé, toujours par le biais d’une lettre. Et, tout comme le Front National, il a promis de lutter contre l’antisémitisme.
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