Re: Gus for man of your intelegence and culture I need not to waste words, you understand.
Indeed, I understand so much! <g> Yaacov, I also understand that you welcome Belgian news from time to time? Well, here you are: the article below reports a pathetic affair of racist blackmailing against a Flemish factory owner because the latter has hired a hijab-wearing Moroccan woman... The whole affair did cause a little stir in the "Belgian village", so much so that the protagonists --the Flemish entrepreneur-turned-hero Rik Remmery, his hapless employee Naima Amzil and her husband-- were all hauled up to the Royal Palace last month for a photo session with the King and support thereof....
So the official theory so far has it that Mijnheer R. Remmery is the prime victim of the blackmail: he's the one who keeps receiving threatening mails, mafia-style, with bullets enclosed! The blackmail letters were allegedly written by a new and shadowy outfit, Vrij Vlaanderen, ie Free Flanders, whose chief concern seems to be the ethnic cleansing of corporate Flanders from all darkies, immigrants, and non-Flemish workers... regardless of their employers' eagerness to keep them. Of course, the funny twist to the whole story is that, so far, Vrij Vlaanderen has only focused on one Flemish enterprise, Mr Remmery's --a one-at-a-time strategy maybe?
Anyway, you got the picture. Now, my hunch is that we are dealing with a fascinating case of the Firefighter Arsonist Syndrome!(*) That is to say that the "defiant" entrepreneur who wouldn't yield to a racist blackmail is actually the blackmailer!! Shocking, isn't it? LOL... But, as you know, Yaacov, human perversity and cunning are fathomless!
See how Mr Remmery's nastiness works: he won't dismiss his Moroccan employee on his own, oh no! That would spoil his image and self-esteem as a brave yet vulnerable employer eager to hire people of every stock --btw, I forgot to note that Mrs Naima Amzil is/was his ONLY immigrant employee... Brave maybe, but not foolhardy!
So, Mr Remmery, somehow, shifts the blackmail threat on to his Moroccan employee, Mrs Amzil, who will henceforth nurse a guilt complex out of the emotional blackmail her boss has deviously cast upon her... Eventually, she herself beg her discharge! Devilish, isn't it?
Naïma démissionne (03/03/2005)
Sept lettres et une deuxième balle pour le patron de l'entreprise Remmery!
LEDEGEM Cette fois, les choses vont vraiment trop loin. Hier, Rik Remmery, patron de cette petite entreprise de zakouski à Ledegem, près de Courtrai, a reçu une lettre de menaces. Ce n'est pas la première, loin de là, mais la septième lettre! Surtout, c'est la deuxième qui contient une balle de pistolet et des menaces directes pour lui et sa famille. A bout de nerfs, Naïma, l'employée d'origine marocaine qui porte le voile, a préféré remettre sa démission à son patron. Les menaces vont-elles cesser pour autant?
Car tout était parti de là, en novembre dernier: si Rik Remmery était menacé de mort, c'était parce qu'il engageait parmi ses ouvrières une femme qui porte le voile. Naïma Amzil est parfaitement trilingue, français, néerlandais et arabe, a deux petits enfants nés en Flandre et est parfaitement intégrée. Elle ne portait plus le voile au boulot, seulement sur le chemin vers l'entreprise, mais un ou des extrémistes s'acharnent et veulent sa démission depuis trois mois. Soutenu par une pétition qui a récolté plus de 20.000 signatures, encouragé par le roi Albert II en personne, qui l'a reçu au Palais le 12 janvier, Rik Remmery a tenu bon, en dépit d'une protection policière qui lui fut imposée par mesure de sécurité. Depuis la quatrième lettre, qui évoquait un contrat de 250.000 euros sur la tête du patron, les menaces sont allées en grandissant. La cinquième missive contenait une balle. La sixième, voici trois semaines, annonçait que Rik Remmery allait être exécuté et la septième, hier, contenait une balle, avec de nouvelles menaces précises: «La fatwa (la menace) reste tant que le foulard reste», pouvait-on lire.
Hier, Naïma était en congé pour la journée quand son patron est venu l'informer. «Cette fois, c'est trop. J'ai annoncé que je démissionnais, nous a dit Naïma hier soir. La lettre parle de moi: l'auteur dit que si je ne pars pas, on va faire du mal à mon patron et sa famille, je ne peux pas l'accepter. Cela fait trois mois que ça dure. Tout le monde me soutient, mais je ne peux plus. Nerveusement, ce n'est plus tenable, j'ai deux petits enfants de deux ans et deux mois, je vais rester auprès d'eux à la maison. C'est malheureux d'en arriver là, mais je n'ai pas d'autre choix. Et je sais que ça va être très difficile pour moi de retrouver du travail: qui va encore vouloir m'engager après cela? Je ne souhaite qu'une chose: qu'on arrête au plus vite l'auteur de ces menaces.»
Nancy Ferroni
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