Re: 50 bucks no Iranian embassies are burned to the ground......
Iran invites cartoons on Holocaust
Don't bet the kibbutz on it... clue:
April 3, 2002
PALESTINE Incidents à Orly à l’arrivée de José Bové
Hier matin à Orly, une trentaine de personnes attendaient pacifiquement l’arrivée de José Bové, expulsé de Ramallah où il avait été arrêté dimanche. Elles brandissaient des drapeaux palestiniens, des keffiehs, des pancartes appelant à la paix en Palestine.
Très vite, des militants du Betar, une organisation d’extrême droite pro-israélienne, se mêle à la foule, lançant des oeufs et des gaz lacrymogènes aux personnes présentes. Des coups pleuvent, des matraques aussi, des injures comme " pas d’Arabes, pas d’assassins " emplissent le hall de l’aérogare. Suivent de vifs échanges de propos entre les deux groupes qui se font face : d’un côté les radicaux israéliens, de l’autre des pro-Palestiniens. Deux rangées de CRS s’intercalent mais ne font pas évacuer les fauteurs de troubles toujours aussi violents. Certains de ceux-là, se faisant passer pour des policiers, interpellent un jeune homme. Après lui avoir demandé ses papiers, ils le rouent de coups. Une jeune militante photographe du mouvement Motivés, Céline Delestre-Casasnovas, se fait frapper, insulter ; son appareil est endommagé. " Je suis venue en pacifiste, dit-elle, je n’ai jamais fait preuve de violence. Pourquoi tant de haine ? "
Arrive enfin José Bové qui tente de prendre la parole. La situation est critique, nous dit-il. " Le peuple palestinien fait face à une situation de guerre totale. Partout on détruit. Plus d’électricité, plus d’eau, l’armée vient de détruire les quelques stocks de médicaments apportés par les pacifistes occidentaux. " Il finit en lançant que le " peuple est debout " et " déterminé à mener son combat jusqu’au bout ".
Armanda Dos Santos
humanite.presse.fr
LE MONDE | 06.04.02 | 14h08 Les incidents impliquant les jeunes pro-Israéliens du Betar se multiplient
Plusieurs incidents récents ont remis en lumière le Betar, mouvement de jeunesse voué à la lutte pour la défense d'Israël, et proche de la droite nationaliste israélienne. Spécialisée dans les actions coups de poing, l'organisation déclarée en France depuis 1929 a pour objet "le développement physique et intellectuel de la jeunesse juive". Les tensions liées à la situation au Proche-Orient sont à l'origine des dernières opérations du Betar, ou de groupes qui lui sont proches, recensés par les services de renseignement policiers.
Le 11 février, à Levallois (Hauts-de-Seine), une demi-douzaine de jeunes ont pris à partie, en marge du conseil municipal, des proches de l'ancien maire (RPR), Olivier de Chazeaux. Trois plaintes ont été déposées pour "violence en réunion". Le 19 février, une échauffourée a opposé une vingtaine de personnes à l'occasion d'une conférence organisée à l'université de Paris-IV sur le thème "Palestiniens, Israéliens, quelle paix ? Quelles perspectives ?". Un étudiant coiffé d'un keffieh a été frappé au dos à coups de barre de fer. Il s'est vu délivrer une incapacité temporaire de travail (ITT) de 21 jours.
Le 22 mars, une dizaine de militants qualifiés par les policiers de "proches du Betar" ont pénétré de force dans le local de la librairie Envie de lire à Ivry (Val-de-Marne), qui abrite la section parisienne de l'Association des Palestiniens de France. Les agresseurs ont immobilisé les employés puis renversé les rayonnages et répandu de la peinture, avant de prendre la fuite. Le 1er avril, des inscriptions ont été taguées à Strasbourg (Bas-Rhin) sur la vitrine d'un commerçant présenté comme un sympathisant de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), la principale association musulmane. "La terre d'Israël au peuple d'Israël", signé "Betar", était-il notamment écrit. Enfin, le 2 avril, un nouvel incident violent a opposé à l'aéroport d'Orly des membres du Betar à des militants pro-palestiniens venus accueillir José Bové, expulsé de Ramallah par les autorités israéliennes.
ENTRAÎNEMENT À L'AUTODÉFENSE
Proche du Likoud de France, le Betar s'est doté en 1985 d'une filiale destinée aux étudiants, le Tagar. Les deux associations partagent le même siège à Paris. Elles recrutent principalement en région parisienne et dans quelques grandes villes, et organisent des cours d'éducation sioniste et des activités s'apparentant au scoutisme ou aux camps de vacances. Le Tagar se consacre également à la promotion de l'alya, l'emigration vers Israël. Tous leurs membres sont censés suivre un entraînement à l'autodéfense et ont pour vocation d'assurer la sécurité de la communauté.
Selon des sources policières, une autre association considérée comme radicale est apparue en octobre 2000. La Ligue de défense juive (LDJ), filiale française de la Jewish Defense League créée par le rabbin Meir Kahane en 1968. Militant d'extrême droite et chef du mouvement Kach, auteur de déclarations racistes, le rabbin Kahane a été assassiné en novembre 1990 dans un hôtel de New York. La LDJ se présente cependant comme "respectueuse de l'ordre républicain", tout en ajoutant qu'elle "n'hésitera pas à agir et à se défendre en cas d'attaque".
Pascal Ceaux • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.04.02
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