SI
SI
discoversearch

We've detected that you're using an ad content blocking browser plug-in or feature. Ads provide a critical source of revenue to the continued operation of Silicon Investor.  We ask that you disable ad blocking while on Silicon Investor in the best interests of our community.  If you are not using an ad blocker but are still receiving this message, make sure your browser's tracking protection is set to the 'standard' level.
Politics : Formerly About Advanced Micro Devices -- Ignore unavailable to you. Want to Upgrade?


To: tejek who wrote (238663)6/24/2005 4:17:22 AM
From: GUSTAVE JAEGER  Read Replies (1) | Respond to of 1572108
 
Re: I think there is a symbiotic relationship between the Palestinians and the Israelis.

Well, I guess any master-slave relationship can purport to be "symbiotic" --just like any predator-prey "relationship"...

Re: Even though Algeria was incorporated into 'Metropolitan' France, the two were separated by a major sea. Israel and Palestine are continguous.

You bring up the wrong parallel: Israel is to the US what Algeria was to France. And likewise, the US is separated from Israel by an ocean. The major difference between the US/Israel and France/Algeria couples is that the former is driven and sustained by religious fanaticism whereas the latter relied on (French) history and jingoism.

French Pieds Noirs never rested their case on the Bible! Only a small, irrelevant fringe of the French Catholic Right attempted to turn the Algerian war into a French crusade of sorts but French opinion never picked it up.

Re: France felt it was part of its manifest destiny to occupy Algeria in order to siphon off Algeria's resources...

That was true in the early stages of France's Algerian conquest --back in the 1830s! Algeria's independence war, however, broke out in 1954, 124 years later. At that time, over one million Pieds Noirs couldn't contemplate --never contemplated-- the prospect of leaving Algeria or relinquishing their privileges in ruling her... Although they held a French passport, most Pieds Noirs considered Algérie Française as their real fatherland. Some families like the Maltese Sultana's had been living in Algiers since the 1800s....

Re: ...I also think the differences are considerable and prevent the two relationships from becoming analogous.

Indeed. Another major difference between the two is geopolitical: French Algeria remained a French jurisdiction until its independence in 1962. Which meant that, no matter the tensions and conflicts between Paris and the Pied-Noir leadership in Algiers, the latter was formally, diplomatically and militarily under the former's orders. Hence the so-called Generals' putsch in 1960 by Generals R. Salan, Zeller, Jouhaud and Challe. Contrariwise, Israel enjoys a full-fledged sovereignty --diplomatically, at least. Otherwise, Israel, just like French Algeria, couldn't keep the ball rolling without huge financial help from her American patron...

Yet another difference is that all the military stationed in French Algeria was non-nuclear and under metropolitan control, from the Légion Etrangère's HQ in Sidi bel Abes to the garrisons (RIMa's, Parachutistes,...) of Algiers, Constantine,... unlike the IDF under Israeli command. Ditto for intelligence: it was SDECE and Renseignements Généraux that handled intelligence to fight the FLN.

Yet all those differences don't weight against the similarities. For instance, just like AIPAC and other pro-Israel lobbies pressure US lawmakers in Congress, Algeria's Pieds Noirs too had their men in France's Assemblée Nationale and in all of the political parties... And just like the US is encircling Iran and accusing it of support to Hezbollah and Palestinian "terrorists", France invaded Egypt in 1956 (Suez crisis) as she accused Nasser of helping FLN "terrorists"....

Gus



To: tejek who wrote (238663)6/24/2005 6:13:39 AM
From: GUSTAVE JAEGER  Read Replies (2) | Respond to of 1572108
 
Follow-up to my previous post.

The article below (in French) reports on Jacques Chirac's rapturous visit to Algiers in 2003. I guess it's something President Bush shall never experience --not even in his wildest dreams....

«Chirac, des visas!»
Visite historique du président français en Algérie

AFP
Édition du lundi 3 mars 2003

Alger
-- Jacques Chirac a été accueilli hier à Alger par plusieurs centaines de milliers d'Algériens en liesse, au premier jour d'une visite d'État du président français visant à instaurer un partenariat étroit entre les deux pays, 41 ans après leur dramatique séparation.

«Chirac, Chirac», scandaient les Algérois au passage du président français qui parcourait à pied le boulevard Zirout Youcef, sur le front de mer, en plein centre d'Alger, après être arrivé à bord d'une Mercedes 600 décapotable précédée d'une escorte de cavaliers.

Il s'agit de la première visite d'État d'un président français en Algérie depuis l'indépendance de ce pays en 1962, arrachée à l'issue d'une guerre de huit ans qui mit fin à 132 ans de présence coloniale.

Prenant par le bras son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, qui fêtait hier ses 66 ans, il salue, serre les mains qui se tendent dans la foule compacte, dans une bousculade qui met sur les dents les dizaines d'agents des services de sécurité algériens et français encadrant de près les deux présidents.

Au son des gros tambours frappés en cadence et sous les «youyous» des femmes, ils progressent avec difficulté sur ce boulevard qui a vu autrefois défiler les troupes coloniales puis celles de l'armée de libération algérienne. Les façades des immeubles fraîchement repeintes sont couvertes de drapeaux algérien et français et de portraits des deux présidents.

Parfois surgissent des slogans plus politiques, comme «Pas de guerre en Irak», «veto pour l'Irak». Des policiers en civil arrachent aussi quelques calicots sur lesquels est inscrit «Disparus ?» en référence aux 7000 personnes disparues lors des affrontements entre islamistes armés et forces de sécurité, qui ont fait plus de 100 000 morts depuis 1992.

Mais le leitmotiv, c'est «Chirac, des visas» pour la France, une véritable obsession pour les jeunes Algériens, frappés par un chômage record. «Nous n'avons plus d'espoir en Algérie, pas de diplôme, pas de travail, on ne peut rien faire ici, alors la seule solution qui nous reste, c'est le visa et la fuite», explique un jeune. Ces espoirs devraient toutefois être déçus, Paris paraissant peu décidé à aller au-delà des 180 000 visas accordés en 2002, de crainte qu'ils ne se transforment en séjour clandestin.

M. Chirac est accompagné de son épouse Bernadette et d'une imposante délégation composée de ministres, de parlementaires, d'artistes et d'hommes d'affaires d'origine algérienne pour certains.

«Ce sont de grandes retrouvailles», a dit le chanteur de raï Cheb Mami, alors que, pour la comédienne Nicole Garcia, née à Oran (ouest d'Alger), «entre l'Algérie et la France, il y a eu beaucoup de blessures, mais c'est fini. C'est l'harmonie maintenant».

Après une halte dans le quartier populaire de Bab El Oued pour fleurir la stèle érigée à la mémoire des 700 victimes des inondations catastrophiques de novembre 2001, Jacques Chirac s'est rendu en fin d'après-midi à la présidence pour des entretiens en tête-à-tête avec M. Bouteflika, ensuite élargis aux ministres.

Les deux présidents ont signé en soirée une déclaration, dite Déclaration d'Alger, exprimant la volonté des deux pays d'établir un «partenariat» politique, économique et culturel renforcé. Ils devaient s'engager à favoriser la venue des Algériens en France et des Français en Algérie, mais sans que soit explicitement mentionné le sort des harkis, ces anciens supplétifs de l'armée française qui ne peuvent retourner qu'au compte-gouttes en Algérie.

ledevoir.com